Assemblée Statutaire
Notre assemblée statutaire c’est réunie le Mardi 14 Janvier 2020 pour faire le bilan annuel de nos actions, élire les nouveaux conseillés et définir nos orientations pour cette année. Le syndicat est le moyen démocratique pour tous les salariés de se rassembler, s’exprimer, se réunir afin de défendre efficacement les intérêts de tous et de chacun. Notre syndicat doit rester sur une ligne active et revendicative.
Pour cela nous devons être conscient et prévoir la transmission de responsabilité pour que les nouvelles générations reprennent le flambeau.

Pénibilité
Si nous ne faisons rien, tout se feras sans nous !!!
La Pénibilité en Cuisine, une usine à gaz voulu par les syndicats Patronaux :
En vigueur en France depuis le 1er janvier 2015, la pénibilité au travail nous vient tout droit de la 1ère réforme des retraites. Le principe consiste à instaurer un système de compensation pour les salariés exposés à des conditions de travail jugées pénibles. Ainsi, grâce à un système de points à cumuler sur un compte pénibilité individuel, ils pourraient à terme partir en formation pour accéder à d’autres postes, passer en temps partiel sans perte de salaire ou partir plus tôt en retraite.
Concrètement, on parle de pénibilité lorsque qu’une condition de travail est tellement intense/présente dans le quotidien d’un salarié, de manière néfaste, qu’elle en devient facteur de pénibilité physique. A long terme, cette exposition peut laisser des traces irréversibles, souvent caractérisées par une maladie professionnelle.
Le code du travail mentionne que l’exposition au-delà d’un certain seuil oblige l’employeur à en faire déclaration, pour ouvrir un compte personnel de prévention de la pénibilité aux salariés concernés. Comment s’y retrouver parmi tous ces critères ?
Nous n’avons que l’embarras du choix pour nos professions : Les manutentions manuelles de charges, les postures pénibles définies comme positions forcées des articulations, les vibrations mécaniques, les agents chimiques dangereux, les poussières et les fumées, les températures extrêmes, le bruit , Le travail de nuit , le travail en équipes successives alternantes, le travail répétitif caractérisé par la répétition d’un même geste, à une cadence contrainte, imposée, avec un temps de cycle défini, le travail de nuit, Dans ce cadre, la situation des salariés alternant horaires de jour et horaires de nuit…
Celle reconnu en Cuisine : Les postures pénibles, les agents chimiques dangereux et les températures extrêmes.
L’intention pourrait être bonne si les textes ne rajoutaient pas : « Cependant, il appartiendra à chaque employeur d’évaluer les facteurs de pénibilité en fonction de l’environnement de travail et de la structure de l’entreprise. »

Grille de salaire 
Depuis de nombreuses années nous faisons un constat affligeant et récurant des rémunérations déclarées dans de nombreux établissements Monégasques de la restauration.
Au mois d’Août 2019, lors de la table ronde sur la lutte de la fraude sociale en Europe, le département des affaires sociales et de la santé de Monaco a rappelé « que la fraude sociale n’a pas sa place en Principauté ».
 Notre but étant de faire évoluer positivement nos professions, de lutter contre le fléau de la fraude sociale avec la sous-déclaration des salaires. Après de longs mois de relances, Nous avons rencontré, le 12 décembre dernier l’AIHM (fédération patronal de l’hôtellerie monégasque) pour les convaincre du bien-fondé d’établir une grille de salaire pour les cuisiniers, Pâtissiers à Monaco. L’AIHM doit revenir prochainement autour de la table des négociations.
 
Cotisation sociale 
Salaire : Revenu distribué au salarié en échange de son travail et de sa subordination.
Il est composé de deux parties : Le salaire net que le salarié reçoit chaque mois avec sa fiche de paie et le salaire socialisé appelé aussi salaire différé. C’est un salaire indirect perçu
 – pour se soigner : c’est la Sécurité Sociale (CCSS)
– pour disposer d’un revenu à la retraite
 – pour élever sa famille : ce sont les allocations familiales,
– et en cas de chômage : allocations chômage salaire socialisé : revenus distribués aux salariés en cas de maladie, de congés maternités, pendant leur retraite ou lors de période de chômage.
Le salaire différé permet d’organiser la solidarité entre les travailleurs,
La diminution des cotisations sociales correspond, en fait, à une diminution du revenu des salariés, amenés à prendre sur leur salaire net ce qu’il recevait préalablement par leur salaire différé.
 
 
Qu’est-ce qu’une convention collective 
C’est un contrat de travail collectif, conclus entre le syndicat salarié et patronal de la branche d’activité. C’est la protection individuelle la plus solide et la garantie qui couvre le maximum de salariés.  Le code du travail est la base légale, ensuite il y a la convention collective, qui ne peut être que supérieure et les accords d’entreprises supérieurs à leur tour. Il s’agit de la hiérarchie des normes.
La quasi-totalité du statut des salariés de nos entreprises n’existe que grâce à la convention collective dont ils dépendent et notamment : Classification des emplois, salaires et primes (la quasi-totalité des lignes de la feuille de paye), durée de travail, congés, maladie, conditions de travail et d’emploi, embauche, licenciement…
La convention collective est plus difficile à remettre en cause qu’un statut d’entreprise, il faut donc lutter tous ensembles pour une convention collective de haut niveau.


  Le chemin

Ils le pensaient inefficace, dépassé. Le jugeaient avec les éléments que leur fournissaient les medias, en l’associant à la grève « prise d’otages » et aux nuisances qu’ils occasionnaient,  déconnecté de la « réalité » et de leurs préoccupations quotidiennes. Ils l’imaginaient  administré par des « privilégiés », pour défendre leurs privilèges. Ils le pensaient faible, sans projets, sans avenir. Ils connaissaient des délégués dont ils attendaient pourtant beaucoup mais qui faute de moyens leur apportaient si peu. On leur avait demandé une ou deux fois, de le rejoindre. On les avait invités à quelques réunions et à participer à quelques actions… mais tout cela restait très flou et un peu obscur. Ils craignaient qu’en se rapprochant de lui, ils ne soient entrainés vers des aventures dangereuses, des sanctions voire un licenciement. Ils le trouvaient sans attrait, incapable de répondre à leurs besoins individuels. Ils pensaient que le syndicat c’était les autres… quelques autres… et que cela ne les concernait pas vraiment.
 
Faute de porter sur lui un regard collectif et social, ils le personnifiaient par la présence de quelques-uns de ses représentants.
 
Ils sont aussi des milliers de travailleurs qui traversent leur carrière professionnelle en se privant de la force de leur organisation syndicale, et en privant celle-ci, de leur propre force… à regarder passer les dégradations successives de leurs conditions de travail, les régressions sociales et les remises en cause de leurs droits,
Jusqu’au jour où …
 
Une information, une rencontre, un événement, une injustice plus marquée… vienne provoquer chez eux une prise de conscience salutaire. Alors, peu à peu, le regard change et on commence à percevoir une autre facette du syndicat dont la réalité, bien différente de ce que nous croyions, s’impose dorénavant à notre esprit.
 
Chacun chemine à son rythme, comme nous l’avons fait nous-même, avant de prendre conscience de l’intérêt et de la force incroyable que le syndicat nous permet de constituer, pour se défendre plus efficacement, revendiquer et aller de l’avant.
 
Lorsque nous avons franchi le pas de l’adhésion nous voyons que nous appartenons au syndicat mais qu’en fait c’est plutôt le syndicat qui appartient à ses adhérents.
 
Nous y sommes des acteurs libres et autodéterminés, nous n’y sommes pas des suiveurs mais des acteurs qui construisent l’organisation et participent à ses actions.
Lorsque nous adhérons à notre syndicat c’est à son existence d’abord que nous adhérons. A ses valeurs, à ses vertus, à ses objectifs et à son histoire pour la prolonger avec succès ou pour corriger ses erreurs.
Et l’histoire du syndicat des cuisiniers et de l’USM est particulièrement riche en progrès sociaux dont pour la plupart nous bénéficions encore aujourd’hui : retraites, sécurité sociale, convention collective, accords d’entreprises… bref, tous les droits sociaux conquis par les salariés avec leur syndicat.
 
L’adhésion est avant tout un moyen d’expression respectueux, libre et respectable.
Par l’adhésion
 : nous renforçons notre pouvoir, notre capacité d’influence, notre légitimité d’intervention. Ainsi, nous nous accordons le droit d’agir sur tous les domaines qui concernent notre vie, efficacement car collectivement, en rejoignant un collectif d’individus ou chacun apporte sa personnalité, sa diversité, sa singularité.
 
Bien sûr nous ne pouvons être tous toujours d’accord sur tout mais nos différents se règlent par la liberté d’expression, le débat et la démocratie.
 
Trois éléments garantis par nos statuts, au service d’un objectif commun : défendre les salariés et revendiquer pour conquérir des avancées sociales
Et en plus à Monaco le droit syndical est garanti par la constitution monégasque, alors…
 

 
Pour en rire
 
A Marseille deux employés municipaux :
Le premier creuse un trou et le second le rebouche.
Puis ils recommencent et ainsi de suite…
Un homme les observe. Au bout d’une heure il leur dit :
– « mais vous faites ça toute la journée ? »
– « oui Monsieur »
– « mais pourquoi ? »
– « on fait notre boulot ! »
– « creuser et reboucher des trous ? »
– « beh… c’est-à-dire que d’habitude on est trois, mais celui qui plante l’arbre aujourd’hui il est malade, il n’est pas venu ! »
 
***
Dans un magasin de chaussures le client essaye des chaussures pointues. —« Non, elles me font mal, je ne vais pas les prendre »
La vendeuse : « Vous avez tort, c’est la mode cette année »
« Cette année peut être mais moi, il se trouve que j’ai encore mes pieds de l’année dernière ! »
 
***
Devinette :
Comment appelle-t-on un boomerang qui ne revient pas ?
 

–      
Un cintre !